curation Mathilda Portoghese
Sculptures 110x40x40cm (tailles variables)
Impression 3D, céramique émaillée
Chimerea est un projet d’exposition en deux volets déployé entre Rouen et la région parisienne : À Rouen, dans un lieu à dimension patrimoniale et sacrée, d’architecture gothique et romane ; En région parisienne dans un espace d’exposition plus contemporain et connecté à la scène actuelle. Pensé entre deux architectures, deux géographies, chaque mise en espace répondra à l’autre en fonction de ses spécificités.
Production en cours
Sculpture 45x40x30cm
Impression 3D, céramique émaillée, chaines, acrylique
Les projets d’Adèle Vivet (peinture, céramique, impression 3d) sont tissés
de références historiques, reliées et tenues par des techniques numériques bien contemporaines. Protubérances, extensions gonflées, morceaux aux fluidités ténébreuses, créatures non identifiées, organes difformes. Ici, avec une relecture du mythe de Medusa, mais plus largement dans ses formes,
ses dernières créations s’apparentent à des autoportraits cryptés, où elle ose aborder son rapport au corps et aux TCA (trouble des conduites alimentaires).
Son travail est fait d’aller-retours entre sa passion pour certains savoirs passés et leur modernité, en vertu de leurs contextes historiques et sa fascination pour la culture club et l’espace de la rave party comme un exutoire, un outil de santé mentale.”
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texte de Mathilda Portoghese
Proposition de résidence et d’exposition de Martina Moscsa aux Sheds de Pantin, avec le collectif Turbo.
crédit photo - Romain Darnaud
Saint-Malo
Huile sur toile, impression 3d
Dimensions variables
Deux soeurs en résidence - en duo avec Blanche Vivet
Adèle et Blanche Vivet sont un duo de sœurs artistes travaillant sur l’enchantement moderne. Dans le cadre
de la résidence de l’Achille, elle sont invitées à exposer leurs œuvres pour
un «sduo-show» dans l’espace de la Grande Passerelle à Saint-Malo .
Entre écriture, peintures à l’huile et sculptures en impression 3D, elles plongent dans les histoires d’un passé afin de le revivre et d’embarquer les autres dans
des légendes. Autant par son attrait symbolique que sa transformation dans l’Histoire, l’art du conte est leur fil d’Ariane. La sirène et la sorcière sont deux entités déformées par le temps et la culture populaire qu’elles explorent durant leur temps de résidence. Au travers d’une « duofiction », les deux soeurs envisagent cette parenthèse comm e une coupure qui les invite à replonger et à relier leurs souvenirs respectifs.
Dans le cadre de son soutien au secteur des arts visuels et à la création, la ville de Saint-Malo propose un dispositif annuel de résidence pour un ou plusieurs artistes plasticiens.
photos : Lao Ségur, Adèle Vivet, Kai Yoda
curation Julie Stoclet - Turbo Collectif - Pantin
Huile sur toile, impression 3d, chaines
peinture diptyque (90x 50cm) - sculpture (30x20x20cm)
dimensions variables
Une série exposée dans le cadre du festival Hyperlien - La Vallée - Bruxelles
Le laid et le sale
Il faut parler du vomi et des larmes,
Il faut parler des soeurs :
celles qu’on aime, qu’on jalouse
et qu’on déteste à la fois.
Il faut parler du "moi", de mon reflet,
mon corps, mon filtre si singulier
que je me suis toujours apposé.
Impression 3D, moulage cire et savon, béton, bois et taille de pierre,
aluminium, encre, peinture à l’huile
dimensions variables
Programme Virages - curation Talia Hausmann, Camille Minh Lan Gouin,
Maya Sahed et Eulalie Nahon
collaboration avec Kai Yoda (duo Ittah Yoda)
Frontispiece est une installation présentée à la galerie Confort Mental co-créée par Kai Yoda (duo Ittah Yoda) et Adèle Vivet. L’exposition a été soutenue par l’association de curatrices Virages et le DRAC Île de France. À la manière d’un cadavre exquis, les deux artistes se sont échangé des modélisations 3D qu’ils ont modifiées tour à tour, dans un aller-retour constant; l’un complétant ou déconstruisant la forme de l’autre.
L’installation résulte de la confrontation, de la superposition de leurs univers respectifs et de leurs expérimentations sur les formes, les techniques et les matières. Ce paysage en strates prend alors l’aspect d’un puzzle où les formes
se fluidifient, s’imbriquent, devenant ainsi non identifiables. Les artistes créent une ruine contemporaine où la construction humaine et l’organique réagissent l’un.e
à l’autre et interrogent notre rapport au pérenne et à l’éphémère. Leur travail renvoie à l’univers et la théâtralité de l’artiste italien Piranèse (1720-1778) auquel ils se sont beaucoup intéressés durant leur processus de création.
impression 3d
dimensions variables (55x25x25cm - 100x70x15cm)
Sculptures immersives présentées dans le cadre de soirées techno avec les collectifs Matière Production et De Là Je l’Espère
impression sur viscose, impression 3d, risographie
dimensions variables
Comment parler des mécanismes d’une
ou plusieurs pandémies dans l’histoire ? Plague-19 est un projet réalisé au sein de la résidence Pier-2 à Taïwan en 2022.
Cette série de textiles et d’objets imprimés en 3D racontent l’histoire de deux épidémies : celle de la Peste Noire (1346-1352) et du Covid-19. L’installation s’articule en trois chapitres illustrés, empruntant
au style gothique flamboyant autant qu’à l’iconographie de nos médias contemporains. Le début d’une épidémie, l’apogée de la crise ainsi que l’après sont des mécanismes cycliques dans les crises mondiales, qu’elles transparaissent du Moyen Âge à notre époque post moderne. Les objets issus des arts de la table, font écho au rapports sociaux et la manière dont ils sont altérés durant les périodes de pandémies.
Projet de Diplôme - Master of Art - Contextual Design
Design Academy Eindhoven
Ceramic, impression sur vynile
dimensions variables
Everyday Ornament» associe des intuitions, extraites de souvenirs d’enfance et d’expériences passées, à des ressources historiques et sociales solides.
C’est ensuite par le dessin, le design et l’artisanat qu’Adèle matérialise et raconte des univers à la fois personnels et collectifs. L’installation est constituée de pièces en linoléum et céramique. Le but de l’oeuvre : réintroduire le décor dans le prosaïque. Elle démontre qu’ornement et figuration sont des outils formidables pour éplucher une société sous toutes ses coutures.
En réalisant une partie de son projet à EKWC (the European Ceramic Work Center), Adèle cherche à matérialiser la confrontation entre l’intérieur et l’extérieur d’un objet. C’est en déconstruisant l’ordre de ses ornements, toutes époques confondues, qu’elle transmet ses propres histoires. L’éclectisme comme arme, il lui est alors possible de combiner les styles pour y cacher des détails contemporains et triviaux.